Mon parcours professionnelNous allons peut -être nous rencontrer. Il me semble donc important que vous puissiez savoir à qui vous avez affaire, et en particulier pourquoi je me présente comme psychologue, sexologue et psychopraticien. Cela repose, entre autres, sur des diplômes et des formations. |
Je suis docteur en psychologie.Autrement dit, je suis titulaire d’un doctorat de psychologie. C’est un diplôme de recherche, correspondant à la soutenance d’une thèse, après une maîtrise (actuellement un Master) soit approximativement huit années après le bac. Actuellement, le doctorat est le dernier degré du cursus universitaire LMD (ou encore 3,5,8). La thèse que j'ai soutenue en 1994 portait sur un sujet concernant la famille ; elle débordait le cadre de la psychologie, et empiétait sur le droit et la sociologie.
En France, la tradition est que seuls les docteurs en médecine (et certains en droit) portent leur titre. Partout ailleurs, le fait de se nommer docteur signifie que l’on est titulaire d’un doctorat, quel qu’il soit. C’est cette tradition à laquelle je me réfère. On peut donc m’appeler Docteur, ce que font souvent mes clients, mais je n’en fais pas un titre de gloire. |
J'ai suivi une formation pratique et personnelle.
Comme la plupart des psychopraticiens, je pense qu’une formation universitaire n’est pas suffisante. Il est nécessaire d’avoir aussi deux autres types de formation : -- Une formation pratique, permettant d'apprendre des méthodes de psychothérapies, dont une partie seuelement est enseignée à l'université -- Une formation sur soi, qui consiste à passer soi-même par un ou plusieurs processus psychothérapeutiques. Il est en effet essentiel qu’un psychothérapeute soit le plus clair possible avec ce qu’il est, avec ses propres motivations à exercer la psychothérapie. J’ai suivi pour cela un cursus qui se réfère aux thérapies humanistes, c’est-à-dire celles qui attachent plus d’importance à la personne qu’aux méthodes de travail. Elle était dispensée par l’institut Agora de Paris, fondé par Michel Lobrot. Cela consistait en une formation très longue, en groupe résidentiel, permettant de travailler sur soi-même. Il y a eu des compléments plus techniques, notamment sur l’entretien. C’est à cette occasion que j’ai appris le vrai métier de psychopraticien, en ajoutant à cette pratique de base les autres méthodes que je pratique maintenant. À travers des stages et formations diverses, des lectures, le contact avec d’autres thérapeutes, j’ai ainsi pu apprendre à utiliser l’hypnose et d’autres méthodes que je peux utiliser maintenant après les avoir éventuellement adoptées. Je suis resté en contact avec l’équipe auprès de laquelle je me suis formé, notamment Michel Lobrot et Nicole Habrias-Simon, sa compagne et co-animatrice, qui sont devenus des amis très chers. Michel nous a, hélas, quitté en 2019 et Nicole l'a rejoint en 2023. |
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Mes autres diplômes universitaires
Par ailleurs, je suis titulaire d’un diplôme universitaire (D.U.) de sexologie médicale de l'université Claude Bernard, à Lyon . Il s'agit d'un diplôme de formation continue, destiné aux médecins, aux psychologues. Les études durent trois ans, en cours du soir ou sessions, en université médicale. Il existe en France d'autres diplômes de sexologie. L'enseignement consiste en des cours sur la biologie de l'appareil sexuel humain, le fonctionnement sexuel de l'homme et de la femme, ainsi que les différentes thérapeutiques des problèmes liés à la sexualité; il inclut un important travail pratique, en groupe, et la soutenance d'un mémoire. J'ai complété ma formation de base par un D.U. de thérapies comportementales, à la même université, associé à un stage à l'hôpital neurologique. Par ailleurs, en tant que chercheur universitaire, j'ai obtenu, après mon doctorat, le diplôme d'Habilitation a Diriger des Recherches (HDR), plus haut diplôme de l'université, permettant de diriger une thèse de doctorat et de candidater comme professeur des universités. |
Mon cursus scientifique
Avant de faire de la "psy" j'ai fait des études scientifiques que je pense utile de mentionner. Elles m'ont amené à passer le concours d'agrégation de mathématiques et à soutenir une thèse de doctorat, lorsque j'étais chercheur scientifique. Ce cursus a été pour moi d'une grande importance car il m'a apporté - outre de grandes satisfactions - un entrainement à la logique, à la rigueur et à l'abstraction. Cela me sert beaucoup dans la pratique de la psychologie qui est une discipline "molle" (par opposition aux sciences "dures). Mais il ne faut pas chercher en psychologie une démarche aussi rigoureuse qu'en mathématiques, sinon on risque de ne rien faire du tout. |